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Depuis la fin du XIXe siècle, l'anthropologie qui étudie l'unité de l'humanité dans la diversité de ses manifestations n'échappe pas au partage entre nature et culture. Elle est scindée entre une anthropologie physique qui établit l'unité par-delà les variations et une anthropologie culturelle ou sociale qui fait état des variations sur fond d'unité. Mais l'anthropologie culturelle est elle-même divisée entre deux explications : celle qui considère les diversités culturelles comme autant de réponses adaptatives aux contraintes du milieu naturel et celle qui insiste sur le traitement symbolique d'éléments naturels choisis dans le milieu environnant. Selon Philippe Descola, c'est en se libérant du dualisme et en recomposant une écologie des relations entre humains et non-humains que l'anthropologie, acceptant de renoncer à son anthropocentrisme, pourra sortir des débats entre déterminismes naturels et déterminismes culturels.
Human ecology --- Anthropology --- Philosophy of nature --- Ecologie humaine --- Anthropologie --- Philosophie de la nature --- Congresses --- Congrès --- Political ecology --- Nature --- Applied anthropology --- Effect of human beings on --- Écologie --- ecology --- environment --- Anthropologie sociale --- Social anthropology --- Développement culturel --- Cultural development --- Congrès --- Écologie humaine. --- Ethnologie. --- Philosophie de la nature. --- Anthropologie. --- Culture. --- Nature. --- Écologie humaine --- Écologie. --- Aspect anthropologique --- Lévi-Strauss, Claude. --- Nature - Effect of human beings on --- Écologie humaine - Congrès --- Nature - Aspect anthropologique - Congrès --- Philosophie de la nature - Congrès
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Jivaran Indians --- Jivaro (Indiens) --- Social life and customs --- Moeurs et coutumes --- Achuar (Indiens) --- Indiens d'Amérique --- Moeurs et coutumes.
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In appearance, the anthropology of nature is a sort of oxymoron since, for several centuries in the West, nature has been characterized by the absence of man, and man by what he has been able to overcome naturally. in him. But nature does not exist as a sphere of autonomous realities for all peoples. By postulating a universal distribution of humans and non-humans in two separate ontological domains, we are poorly equipped to analyse all those systems of objectification of the world where a formal distinction between nature and culture is absent. Such a distinction appears, moreover, to go against what the evolutionary and life sciences have taught us about the phyletic continuity of organisms.
Anthropology --- Social Sciences --- Anthropology - General --- anthropologie --- nature --- culture
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Seul l'Occident moderne s'est attaché à classer les êtres selon qu'ils relèvent des lois de la matière ou des aléas des conventions. L'anthropologie n'a pas encore pris la mesure de ce constat : dans la définition même de son objet – la diversité culturelle sur fond d'universalité naturelle –, elle perpétue une opposition dont les peuples qu'elle étudie ont fait l'économie. Peut-on penser le monde sans distinguer la culture de la nature ? Philippe Descola propose ici une approche nouvelle des manières de répartir continuités et discontinuités entre l'homme et son environnement. Son enquête met en évidence quatre façons d'identifier les "existants" et de les regrouper à partir de traits communs qui se répondent d'un continent à l'autre : le totémisme, qui souligne la continuité matérielle et morale entre humains et non-humains , l'analogisme, qui postule entre les éléments du monde un réseau de discontinuités structuré par des relations de correspondances ; l'animisme, qui prête aux non-humains l'intériorité des humains, mais les en différencie par le corps ; le naturalisme qui nous rattache au contraire aux non-humains par les continuités matérielles et nous en sépare par l'aptitude culturelle. La cosmologie moderne est devenue une formule parmi d'autres. Car chaque mode d'identification autorise des configurations singulières qui redistribuent les existants dans des collectifs aux frontières bien différentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues familières. C'est à une recomposition radicale de ces sciences et à un réaménagement de leur domaine que ce livre invite, afin d'y inclure bien plus que l'homme, tous ces "corps associés" trop longtemps relégués dans une fonction d'entourage.
572 --- 130.2 --- 502 --- 502 Nature. Nature study and conservation. Nature and wildlife protection --- Nature. Nature study and conservation. Nature and wildlife protection --- 130.2 Filosofie van de cultuur. Cultuurfilosofie. Cultuursystemen. Kultuurfilosofie --- Filosofie van de cultuur. Cultuurfilosofie. Cultuursystemen. Kultuurfilosofie --- Anthropology --- Philosophy of nature --- Human ecology --- Human ecology. --- Philosophy of nature. --- Philosophie de l'homme --- Écologie humaine --- Philosophie de la nature --- Philosophie de la culture --- Cognition and culture --- Culture --- Philosophical anthropology --- Ecologie humaine --- Cognition et culture --- Anthropologie philosophique --- Philosophy --- Philosophie --- Philosophie de l'homme. --- Écologie humaine. --- Philosophie de la nature. --- Philosophie de la culture. --- nature --- culture --- l'Occident moderne --- anthropologie --- la diversité culturelle --- universalité naturelle --- homme et environnement --- totémisme --- analogisme --- animisme --- naturalisme --- cosmologie --- sciences humaines
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Seul l’Occident moderne s’est attaché à bâtir l’opposition, donc la discontinuité supposée, entre la nature et la culture. L’anthropologieperpétue dans la définition même de son objet – la diversité culturelle sur fond d’universalité naturelle – une opposition dont les peuples qu'elle étudie ont fait l’économie.Philippe Descola, professeur au Collège de France, propose ici, à partir de traits communs qui se répondent d’un continent à l’autre, une approche nouvelle des manières de répartir continuités et discontinuités entre l’homme et son environnement : le totémisme, qui souligne la continuité matérielle et morale entre humains et non-humains ; l’analogisme, qui postule entre les éléments du monde un réseau de discontinuités structuré par des relations de correspondances ; l’animisme, qui prête aux non-humains l’intériorité des humains, mais les en différencie par le corps ; le naturalisme qui nous rattache aux non-humains par les continuités matérielles et nous en sépare par l’aptitude culturelle.Chaque mode d’identification autorise des configurations singulières qui redistribuent les existants dans des collectifs aux frontièresbien différentes de celles que les sciences humaines nous ont rendues familières. C’est à une recomposition radicale de ces sciences que ce livre invite.
Philosophie de la culture. --- Philosophie de la nature. --- Écologie humaine. --- Philosophie de l'homme. --- Human ecology --- Philosophy of nature. --- Philosophical anthropology --- Cognition and culture --- Culture --- Ecologie humaine --- Philosophie de la nature --- Anthropologie philosophique --- Cognition et culture --- Philosophy --- Philosophie --- Human ecology. --- Philosophical anthropology. --- Philosophy. --- Philosophy of nature
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La figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune de ces régions correspond à une façon de concevoir l’ossature et le mobilier du monde, d’en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains. Masque yup’ik d’Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d’intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu’elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d’agir. Elle nous permet d’accéder, parfois mieux que par des mots, à ce qui distingue les manières contrastées de vivre la condition humaine. En comparant avec rigueur des images d’une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d’une anthropologie de la figuration. Médaille d’or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.
Visual anthropology --- Art and anthropology --- Ethnology in art --- Figurative art --- Ethnology in art. --- Reality in art --- Perception (Philosophy) --- Image (Philosophy) --- Representation (Philosophy) --- Animism --- Naturalism --- Analogy --- Art figuratif --- Anthropologie sociale et culturelle dans l'art --- Réalité dans l'art --- Perception (Philosophie) --- Image (Philosophie) --- Représentation (Philosophie) --- Animisme --- Naturalisme --- Analogie (Philosophie) --- Social aspects. --- Aspect social --- Anthropologie --- Image --- Analyse de l'image --- Ontologie --- Philosophie de l'art --- Art et langage --- Ethnologie --- Ethnology. Cultural anthropology --- figures [representations] --- figure-derived form attributes --- Réalité --- Realism in art --- Perception (philosophie) --- Perception (philosophy) --- Image (philosophie) --- Image (philosophy) --- Représentation (philosophie) --- Representation (philosophy) --- Animisme. --- Totémisme. --- Totemism --- Naturalisme (philosophie) --- Analogie (philosophie) --- Anthropology --- Dans l'art. --- Totémisme --- Anthropologie. --- Anthropology. --- Dans l'art
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À l'heure où l’Amazonie connaît une crise majeure affectant la planète dans son ensemble, il est indispensable de (re)lire ce classique de l’anthropologie de la nature, qui a fait l'objet d'un nouveau travail éditorial et propose une préface inédite. Isolés dans la forêt du haut Amazone, les Jivaro Achuar d’Amazonie équatorienne domestiquent dans l'imaginaire un monde sauvage qu’ils ont peu transformé. En peuplant la jungle, les rivières et les jardins de parents animaux et végétaux qu'il faut séduire, contraindre ou cajoler, cette ethnie guerrière donne à la nature toutes les apparences de la société. À partir d'une ethnographie minutieuse de l'économie domestique, l'auteur montre que cette écologie symbolique n’est pas réductible à un reflet illusoire de la réalité, car elle influence les choix techniques des Achuar et, sans doute même, leur devenir historique.
Sociology & Anthropology --- amazonie --- anthropologie --- sociologie --- ethnographie
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Considéré comme un des grands anthropologues français du XXe siècle, Philippe Descola réalise son premier terrain en Amazonie. En ethnographe, il vit des années durant au sein de la tribu des Jivaros Achuar, et observe les relations que ces Amérindiens entretiennent avec les êtres de la nature. En ethnologue, il montre que l'opposition traditionnellement établie en Occident entre nature et culture ne se vérifie pas chez les Achuar, qui attribuent des caractéristiques humaines à la nature. En anthropologue enfin, il définit quatre modes de rapport au monde que sont le totémisme, l'animisme, le naturalisme et l'analogisme permettant de rendre compte des relations de l'homme à son environnement.En un texte clair et didactique, Philippe Descola nous restitue les grandes étapes de son parcours et nous introduit de manière vivante à la pratique de l'anthropologie et à une " écologie des relations ".
Ethnologie --- Anthropologie --- Achuar (Indiens) --- Écologie humaine. --- Human ecology. --- Human-animal relationships. --- Achuar Indians. --- Anthropologists
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Aislados en la selva del Alto Amazonas, los indios Achuar domestican simbólicamente un mundo salvaje que ellos han modificado apenas. Llenando la selva, los ríos y huertos, de parientes animales y vegetales que se deben seducir, obligar o mimar, este pueblo de guerreros da a la naturaleza todas las apareciencias de la sociedad. Partiendo de una etnografía minuciosa de la economía doméstica, el autor demuestra que esta ecología simbólica, no es un reflejo ilusorio de la realidad, porque influye en las elecciones tónicas de los Achuar, y sin duda, su destino histórico. Rechazando un idealismo que no tiene absolutamente en cuenta las condiciones materiales de existencia de los pueblos estudiados, y repudiando también un empirismo ingenuo que ve, en las creencias y representaciones, simplemente un reflejo de las formas de vida, Philippe Descola se ha dedicado a la difícil tarea de detectar, en un pueblo poco conocido, lo que yo llamaría "la zona de interrelación": condici-nes materiales de existencia, medio geográfico etc., no como falsamente se podrían imaginar, independientemente de la presencia del hombre, sino percibidos como los hombres los van conociendo y ya transformados por la mano del hombre. Este libro, por tanto, no es solamente una contribución histórica y etnográfica para el mejor conocimiento de una zona del Nuevo Mundo particularmente importante, zona de unión de las altas culturas andinas y las de la selva: es una obra de gran interés teórico y metodológico, que encauza la reflexión antropológica en nuevos caminos.
Indians of South America --- Achuar language. --- Achual language --- Achuale language --- Achuara language --- Achuara Jivaro language --- Atchuara language --- Jivaro language (Peru) --- Maina language --- Jivaran languages
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Indiens --- Jivaro (Indiens) --- Achuar (Indiens) --- Écologie humaine --- Amérique du Sud --- Moeurs et coutumes --- Moeurs et coutumes --- Moeurs et coutumes
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